Par où commencer pour être inclusif·ve ?
🔎 Vous voulez rédiger des contenus inclusifs, mais vous ne savez pas par où commencer ?
Mon conseil : rédigez, puis posez-vous les questions suivantes
Mon contenu présente-t-il des stéréotypes ?
❌ Qu’est-ce que ta maman t’a fait de bon à manger aujourd’hui ?
✔ Qu’est-ce que tu as mangé de bon aujourd’hui ?
Mon contenu fait-il des généralisations ?
❌ Les femmes aiment les fleurs, offrez-lui des roses pour son anniversaire.
✔ Si votre partenaire aime les fleurs, offrez-lui des roses pour son anniversaire.
Mon contenu reflète-t-il des hiérarchisations systémiques ?
❌ Nous aidons les bénéficiaires à s’autonomiser.
✔ Nous participons à l’autonomisation de nos partenaires.
Quand je parle de groupes marginalisés, est-ce que j’utilise la terminologie que ces groupes approuvent ?
✔ Parler de personnes queers, homosexuelles, non binaires, etc.
Mon texte est-il facilement lisible et compréhensible ?
✔ Un texte clair est un texte aéré avec une hiérarchisation visible des idées et des mots faciles à comprendre.
Si vous utilisez le langage inclusif avec point médian :
Tous les mots sont-ils bien accordés ?
❌ Les personnes interrogé·es.
✔ Les personnes interrogées.
Mes marques typographiques sont-elles homogènes tout au long de mon texte ?
❌ Celles et ceux arrivé·es en dernier seront orienté·e·s plus tard.
✔ Celles et ceux arrivé·es en dernier seront orienté·es plus tard.
Pour être sûr·es que vous n’avez pas oublié de masculins génériques, changez le genre des personnes dont vous parlez, et observez ce qui change dans votre phrase.
Pour aller plus loin :
💡 Pouvez-vous profiter de ce contenu pour normaliser les expériences de personnes marginalisées ?
Vous parlez d’un couple dans un exemple, pourquoi ne pas normaliser l’existence des couples homosexuels ? Ou utiliser une formulation qui ne donne pas le genre des personnes qui forment ce couple ?
❓ D’autres questions à se poser pour s’assurer qu’un texte est inclusif ?