Faisons mieux

J’ai passé les deux dernières semaines à traduire un manuel décolonial. Et dedans, il y avait cette citation de Maya Angelou : « Fais de ton mieux jusqu’à-ce que tu en saches plus. Ensuite, quand tu en sais plus, fais mieux. »
Les ONG et les fondations ont longtemps approché leur travail avec une vision hiérarchique et des mots et expressions problématiques.
Mais maintenant, on en sait plus.
💡 On sait que notre approche de la justice sociale internationale trouve souvent ses racines dans le colonialisme.
💡 On sait que le masculin générique a été instauré pour des raisons sexistes, et par des personnes sexistes.
💡 On sait que notre cerveau ne reconnait pas le masculin générique comme du neutre, il imagine des hommes.
Et beaucoup d’entités ont déjà décidé de faire mieux.
✊ De nombreuses organisations regardent en face leur passé colonial et mettent en place des processus pour lutter contre l’hégémonie de la langue anglaise et la suprématie blanche dans le domaine.
✊ D’autres ont révisé leur communication en adoptant des guides de langage inclusif pour éliminer toute forme de hiérarchisation entre les individus.
✊ De plus en plus d’entre elles optent pour l’écriture inclusive dans leur communication pour aller plus loin que les mots et représenter toutes les minorités de genre.
Aujourd’hui, avoir un regard critique sur sa communication et rédiger en écriture inclusive est une nécessité pour les entités engagées.
Faisons mieux.