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  • English inclusive language vs French inclusive language

    In English, inclusive language has 3 main objectives: 🤢 Avoiding problematic words and expressions, like not using slurs, etc. 👨‍👩‍👦 Breaking stereotypes by steering clear of stereotypical scenarios in language, like traditional family roles, heteronormativity or cisnormativity. 🧠 Respecting the words people use for themselves, like using people’s pronouns for example. Gendered languages (French, Spanish, etc.) come with even more challenges regarding inclusion: 👫 Binary options for names and titles: options limit to only masculine and feminine, leaving non-binary individuals invisible (it also exists in English, but way less). 👨‍🎓 Some titles are still used in masculine when talking about women, but mostly when they refer to jobs that are…

  • Comment parler des personnes non binaires ?

    🌈 Comment parler des personnes non binaires ? 🌈 😊 Si les personnes non binaires desquelles vous parlez utilisent des pronoms et des noms communs spécifiques pour parler d’elles-mêmes, utilisez-les ! 😎 Si les personnes non binaires desquelles vous parlez n’utilisent pas de pronoms et de noms communs spécifiques pour parler d’elles-mêmes, ou si elles ne sont pas francophones : ✔ Avec néologismes : Certaines formes de néologisation se normalisent, comme l’écriture inclusive avec point médian (« un·e traducteur·rice ») ou sans (« lea traducteurice »), ainsi que l’utilisation de terminaisons épicènes (« traductaire »). ❌ Sans néologismes : Vous pouvez utiliser des tournures épicènes comme « individu(s) », « personne(s) », ou « professorat » pour un groupe incluant une (ou des)…

  • La communication inclusive invisible

    Pourquoi opter pour une communication inclusive « invisible » ? ✅ Elle permet de centrer l’attention du public sur le fond du message plutôt que sur sa forme. ✅ Elle permet de ne pas faire peur à un public général non sensibilisé aux problématiques liées à la communication inclusive. 🔍 Comment écrire de manière inclusive sans marque qui fait débat ? ✅ Le dédoublement, comme « ils et elles » ou « les lecteurs et lectrices » 🚫 Limite : Ces expressions restent très binaires et excluent les personnes n’utilisant pas de pronoms féminins ou masculins. ✅ Les mots épicènes qui renvoient à des groupes, tels que « le lectorat » 🚫 Limite : Ils compliquent l’identification pour le…

  • Quels signes typographiques pour l’écriture inclusive ?

    🔍 L’écriture inclusive : point médian, point, parenthèse, tiret… Quel choix pour plus d’égalité ? 🚫 Les parenthèses montrent ce qui peut être ignoré tout en gardant le sens de la phrase. Un peu contre-productif quand on veut montrer que le féminin est aussi important que le masculin. ⚠️ Le point traditionnel, utilisé pour terminer les phrases, pose problème en ligne : « .es » est une extension internet espagnole. Les mots peuvent donc être perçus comme des liens, ce qui est source de confusion. 💡 Le trait d’union et le tiret, tout comme le point traditionnel, sont déjà employés dans des contextes spécifiques. Ils ne semblent pas poser problème s’ils sont…

  • ChatGPT et l’écriture inclusive

    🔍 En cherchant de l’inspiration pour un exemple mentionnant des noms d’animaux, j’ai demandé de l’aide à ChatGPT. 🚫 Résultat : des points médians mal placés et la création de nouveaux mots. 🤖 C’est un fait, les IA peinent encore à appliquer l’écriture inclusive de manière cohérente et naturelle. 💡 Bien qu’elles reconnaissent l’usage du point médian, leur manière de l’appliquer manque de logique et de cohérence. ⏱ Comme il s’agit de sujets controversés, il parait peu probable qu’elles apprennent à utiliser l’écriture inclusive et le langage non binaire sur le court terme. ⚠️ C’est pourquoi il faut faire attention si on leur demande de générer du contenu inclusif. Ne prenons…

  • L’écriture inclusive, et si on s’y mettait ?

    📚 Voici ce que j’ai retenu du livre « L’écriture inclusive, et si on s’y mettait » de Raphaël Haddad aux éditions Le Robert : 🔍 Le livre explique avec clarté le langage inclusif et ses différents aspects, il est idéal pour des personnes qui veulent comprendre comment l’écriture inclusive fonctionne et comment répondre aux objections à son encontre. 📌 L’un des points forts qui ressort pour les personnes qui connaissent déjà le sujet est le grand nombre de sources précises et de chiffres, ce qui invite à des explorations approfondies et crédibles sur le thème. 🧠 J’en retire notamment des références sur la psycholinguistique et l’étude de l’impact de notre langage…

  • AI in Translation Summit

    J’ai assisté en 2023 au AI in Translation Summit, et quelques constats clés ont émergé. 🌍 Les IA ne vont pas remplacer la traduction humaine Elles ne surpassent pas la traduction humaine dans des domaines créatifs comme le marketing et la littérature. Leur manque d’imagination les limite notamment face aux subtilités des slogans ou des figures de style. 🤖 Les IA peinent à saisir les nuances culturelles L’adaptation des niveaux de langue entre langues sources et cibles reste un défi. Par exemple, elles n’arrivent pas à adapter le tutoiement espagnol à l’utilisation naturelle du tutoiement et du vouvoiement en français. 🤖 Les IA reflètent les préjugés véhiculés dans la société…

  • Pour apporter un peu de nuance

    Ma psy me dit (de moins en moins souvent) que je manque de nuance. Et évidemment, elle a raison. Notamment sur le langage inclusif. Alors depuis quelques semaines, je suis en processus de remise en question de mon rapport au langage inclusif. J’ai longtemps milité pour un langage inclusif à base de points médians parce qu’al me semblait primordial d’être visible, et parce que le point médian était la manière dont les personnes engagées autour de moi montraient leur engagement Mais ces derniers temps, je réalise deux choses. D’abord, le point médian n’est pas la seule manière d’être visible et n’est même pas la plus inclusive. Ensuite, le point médian…

  • Quelles initiatives pour un langage non binaire ?

    Remarque préalable : Cet article n’a pas vocation à être exhaustif et ne fait que compiler des initiatives linguistiques qui m’ont parues intéressantes au fil de mes lectures. Pour des propositions plus complètes de langages non binaires et/ou neutres, vous pouvez visiter les sites Internet évoqués dans la section des initiatives développées par les personnes concernées.  Il n’existe (pour l’instant) pas de règles en matière de langage qui reflète l’expérience des personnes non binaires. Le français est une langue qui comprend deux genres grammaticaux : le féminin et le masculin. Pour les mots qui désignent des personnes, le genre grammatical féminin désigne une référente de genre social féminin et le genre grammatical…

  • La visibilisation de la traduction

    Dans mon dernier article, je parlais de l’importance pour le·a traduteur·rice de se rendre invisible si besoin dans des textes dans lesquels la priorité est le passage d’un message de manière claire, ou quand l’auteur·rice veut que son texte soit pris comme un texte rédigé dans la langue cible par les lecteur·rices. Mais il est aussi important de remarquer que différents textes peuvent avoir un objectif différent, et qu’il existe donc des textes pour lesquels il est primordial que le processus de traduction soit visible. Par exemple, les textes très ancrés dans un territoire ou dans une culture et dont l’objectif argumentatif, par exemple, serait spécifique à une langue ou…