Communication inclusive
Pourquoi utiliser le langage inclusif ?
Dans les pays francophones, les élèves apprennent qu’en grammaire, « le masculin l’emporte sur le féminin », ce qui non seulement donne l’idée que le féminin, et donc les femmes, ont moins de valeur que le masculin, et donc les hommes, mais cela les invisibilise aussi.
Construire un monde plus juste passe aussi par notre utilisation de la langue.
Rendre vos textes inclusifs de manière discrète
La neutralisation
Le fait de ne mentionner aucun genre, tout en évitant le masculin générique, permet de représenter tout le monde. Il est possible dans cette optique d’utiliser des expressions indirectes ou des mots épicènes.
Par exemple : « le professorat », « les élèves », « les personnes concernées ».
Le dédoublement
Pour rendre l’inclusion plus visible et directe, il est possible de doubler les noms ou les pronoms.
Par exemple : « les étudiantes et étudiants », « ils et elles ».
Rendre vos textes inclusifs de manière politique
Le point médian
Le point médian est une manière contemporaine d’utiliser le langage inclusif qui a pour objectif de montrer de manière claire la volonté politique de visibiliser les femmes et les minorités de genre.
Par exemple : « Nous sommes tou·tes venu·es assister à… ».
Il n’existe pas de solution universelle
Ces outils d’inclusion sont complémentaires et non exclusifs. Pour qu’un texte soit naturel et idiomatique, il doit présenter une combinaison de formulations neutralisées et de dédoublements. En ce qui concerne l’aspect politique du point médian, tou·tes mes client·es ne sont pas à l’aise avec son usage, et ne pas l’utiliser ne veut pas dire ne pas être inclusif·ves.
En conclusion
Et peu importe le langage inclusif qui vous correspond
Ensemble, nous pouvons changer les choses.
Nous pouvons tous et toutes changer les choses.
Nous pouvons tou·te·s changer les choses.
Nous pouvons tou·tes changer les choses.